[Vos Matchs cultes]

Un match culte reste un match culte et quand on parle de culte à l'OM il ne peut venir qu'un seul match qu'un seul victoire qu'un seul but.
Cette date si mythique que tout supporte olympiens doit connaitre.

cette date c'est le 26 mai 93 :

Leur parcours tout au long de cette Champion's Ligue les photos et le but de Boli biensur :

c'est par ici

J'avais fait un petit texte il n'y a pas trop longtemps concernant le match de l'OM, j'ai cru bon de le placer ici:

Citation :

OM-Saint-Étienne, Le Basque qui ménagea l'OM.



Étant donné que cet article se devait d'être donné avant un OM-Sainté, je me suis dit que rien de plus agréable qu'une retréspective d'un affrontement entre ces deux même équipes légendaires en images et en lettres.

L'entrée dans le 2ème Millénaire

OM-Saint-Étienne. L'affrontement est à faire saliver les plus grands observateurs jusqu'au plus footix d'entres nous, qui peuvent néamoins juger de l'éventuelle qualité que devrait nous réserver ce face-à-face. Le Grand Saint-Étienne, celui qui a vu grandir dans son chaudron respectivement Herbin, Rocheteau, Platoche, et on en passe une trentaine. De l'autre côté nous retrouvames l'Olympique de Marseille, l'ogre du début des années 90 qui l'amena jusqu'à Berlin un mois de mai 93. Pour alors redescendre si bas, voir plus loin qu'en enfer. Un OM beaucoup moins stable, loin de ses années dominatrices en championnat et des beaux soirs de Coupe d'Europe de la Canebière à la Bulgarie. L'OM qui, ces dernières années (nous sommes en 2000 à cet époque), a tenté tant bien que mal de le remettre à sa véritable place avec notamment deux finales perdues, mais qui recherche toujours son identité qui fait de elle une ville de foot pas comme les autres.

Maintenant, ce Marseille propose une équipe beaucoup moins séduisante que celle des années précédentes qui ne sont pas si loin, et pourtant la gueule de Dugarry on dirait qu'on ne l'a pas vu depuis des lustres. Remarque, c'est sûrement une bonne chose le concernant. Seulement on ne peux pas en dire autant du Renard Argenté. En vain...

En effet, l'OM offre au début du deuxième millénaire une formation composée de Stéphane Trévisan, Pancho Abardonado, Jérôme Leroy, Ibrahima Bakayoko (l'Ibrahim Ba au plus long nom, la chevelure blonde et la finition en moins), ou encore de Djamel Belmadi. Bref, rien avoir avec la version Courbis. Seulement, on peut se consoler un minimum avec l'arrivée de George Weah sur la Canebière, mais qui n'a plus 20 ans. Oui, oui, on parle du Weah qui a fait vibrer le Parc des Princes, l'idole du club de la Capitale, l'ennemi juré. Bien que son recrutement peut laisser perplexe, nous, Marseillais ne sommes pas dupe, c'est une grosse pointure qui débarque dans les Bouches du Rhônes ! Enfin...

Place aussi à la méthode Clemente, le Basque qui remania les choses à sa façon, du moins pour ce match...

Le vif du sujet

22 novembre. Jean-Claude vient d'obtenir ses billets pour OM-Sainté au Vélodrome en tribune Ganay. C'est le match rêvé pour lui, étant donné qu'il oppose l'ASSE, le club qui a rendu le coeur de son père vert, et l'Olympique de Marseille, l'organisation qui lui a fait découvrir et apprécier le football. La soirée s'annonce de toutes beauté. Surtout que Sébastien Perez, l'ancien stéphanois joue maintenant à Marseille, se qui n'empêche pas à Michel, le père de Jean-Claude de Jean-Claude, de pousser un sourire de mépris à son fils par rapport à sa fièrté et son arrogance envers le club sudiste qui compte une chèvre de plus du centre de formation dans ses rangs à devoir le salarier. M'enfin, Jean-Clude se rattrapera en se foutant de la gueule et de la barbe de Jean-Guy Wallemme...

Du côté sportif, l'OM peine en ce début de saison et tente de retouver ses marques. "Javi", le coach basque surnommé ainsi dans son pays natal, flanqué de Emon et de Galtier pour l'aider à élaborer la tactique pour ce choc au Vélodrome hésite entre un 3-5-2 et un 4-5-1 au terme du footing de préparation la veille de match...

Nous sommes au Vélodrome. La clameur des supporters commence déjà à se faire entendre, alors que les joueurs découvrent à peine la pelouse. Les Gallas et co sont émerveillé de cette ville, de cette passion. Bon nombre de Stéphanois ont fait le déplacement, aussi, pour ne pas manquer le match.

Javier opte en début de match pour son 3-5-2. Il a dû pencher vers le dicton qui dit que le premier coup de coeur est toujours le bon. Le coup d'envoi est donné. Marcelinho jouera en tandem avec Weah en pointe. Abardonado en est à ses premières gammes en milieu de terrain.

La première période tire à sa fin. Elle fût relativement morose, gâché à coups de tacles et coups bas. Sablé contre Abardonado, la guerre du milieu de terrain. Clemente décide de changer de tactique et rémue ses troupes. Il repense à son entrainement et y va d'un 4-5-1, pour solidifier le milieu. Bakayoko entrera à l'heure de jeu pour amener des solutions à la seule pointe, qui demeurera Weah.

La deuxième change de rythme, et prend le côté olympien comme favori. Cependant, les tacles reprennent de l'ampleur et nous semblons reparti vers le même match que lors de la première demi et semble s'en aller vers un 0-0.

L'électo-choc semble se réaliser à la 77ème minute, au moment du changement de Ingesson, qui avait réaliser pourtant un bon match, pour Adriano. l'équipe va "Droit au But", à partir de ce moment. Les attaques se multiplient, la sortie d'un Belmadi un peu ceinturé semble avoir fait du bien au jeu marseillais. Baka y va de veines tentatives, mais ne trouve pas le chemin des filets, ô combien énigmatique pour lui. Jusqu'à ce que...

WEAH ! Au bout de la 81ème minute de joué, George Weah, qui, malgré quelques raides en solitaire se fit assez discret pendant tout le match, le trouve, lui, le chemin des filets. La classe le Libérian ! On voit que c'est une toute autre catégorie...

Pendant ce temps, on aurait dit que ça aura pris cela pour reveiller les Stéphanois, qui avaient perdu le rythme. Avec Pedron à baguette, les Verts se font pressants. Trop, même. Car vers la 87ème minute de jeu, Huard renivelle la marque...

Pas pour longtemps (!), car Adriano, celui qui a en quelques sortes réveillé les troupes à son entrée en jeu, redonne l'avantage à son effectif, 40 secondes plus tard ! Le Vélodrome tremble, de bonheur, et pour la seule fois du match, les Stéphanois se tuent. Alonso n'y croit pas. Quelle fin de match ! L'OM renait. Et la victoire peut en grande partie être attribuée au stratège espagnole. Marseille reprend la bonne voie...

Inutile de dire que Jean-Claude passera une bonne fin de soirée...